Puisque le confinement sera vraisemblablement notre quotidien pendant encore quelques semaines, continuons notre exploration temporelle avec quelques morceaux emblématiques du premier semestre de l’année 2014.
Après l’album The English Riviera, qui les éleva au rang de stars planétaires, les anglais de Metronomy sortaient leur quatrième opus, Love Letters. A la manière d’un Popcorn des temps modernes, le single Reservoir imposait ses accords synthétiques simplistes et addictifs.
L’église du revival psychédélique était fière de voir l’émergence de nouveaux apôtres avec le premier album des britanniques de Temples, Sun Structures. Le tonitruant single Shelter Song répandait alors la bonne parole de ce culte renaissant.
Le collectif français Fauve confirmait son talent avec la première partie de son diptyque Vieux Frères. Le titre Infirmière, métier, l'on s’en rend bien compte aujourd’hui, ô combien important, symbolisait à merveille le spoken word vindicatif et mélodique du combo parisien.
Après avoir conquis un large public avec le rock de son premier album, Torches, le trio américain Foster The People était de retour avec un album dansant et plutôt convenu, Supermodel. La synthpop du tube Coming Of Age avait alors enflammé les dancefloor.
Les Frànçois & The Atlas Mountains avaient décidé cette année-là de nous dire La Vérité. Ce sommet de chanson française était l’un des titres phares du sixième opus du combo hexagonal, Piano Ombre.
Les britanniques d’Elbow ajoutaient un sixième chapitre à leur si belle discographie, le sophistiqué The Take Off And Landing Of Everything. Le single Charge était l'une des pépites de ce magnifique album.
Difficile pour Lykke Li de se remettre du triomphe de l’album Wounded Rhymes et surtout de son gigantesque tube I Follow Rivers. I Never Learn, troisième opus de la suédoise, trouva malgré tout sa place comme le prouve l’excellent single No Rest For The Wicked.
L’américain Jack White offrait cette année-là sa plus belle prestation en solo avec le rock sublime de Lazaretto. Le blues-rock surpuissant de l’éponyme Lazaretto était le moteur de cet énorme album.
Avec Ultraviolence, la diva américaine Lana Del Rey sortait cette année-là et encore à ce jour son album le plus sombre. Difficile de trouver sur ce troisième opus de la new-yorkaise un morceau qui ne plonge pas l’auditeur dans la mélancolie… à part peut-être le langoureux et sublime West Coast.
Le messin Alexandre Longo, alias Cascadeur, toujours affublé de son casque de moto, enchantait la planète indie-pop avec son second opus, Ghost Surfer. La synthpop gracile de l’éponyme single Ghost Surfer était un bonheur pour l’oreille de l’auditeur.
Les regrettés britanniques de Wild Beasts sortaient un nouveau chef-d’œuvre, Present Tense. Le single Wanderlust était le symbole de cette pop complexe et fabuleuse.
Concluons ce volume avec les gigastars britanniques de Coldplay qui avaient réussi à cacher dans Ghost Stories, leur livraison habituelle de pop-rock mainstream, un bon morceau, le single Magic.