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La Critique Selon Moi
5 avril 2020

EVERYTHING IS RECORDED – Friday Forever (2020)

Everything Is Recorded - Friday Forever

 

 

 

 

 

 

 

  

 

De qui parle-t-on ? :

Projet du producteur britannique Richard Russell, par ailleurs co-fondateur du label XL Recordings. Everything Is Recorded a germé dans l’esprit du londonien en 2017.

 

De quoi parle-t-on ? :

Objet protéiforme à base de hip-hop, de R’n’B et de soul ouvert à de nombreux invités.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le rythme répétitif du hip-hop est certes présent mais rarement dans un tempo très élevé.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Même si l’ensemble parait de prime abord être du simple hip-hop, l’écoute prolongée révèle bien d’autres surprises.  

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Si le rap est souvent très apprécié du grand public, cet album est entrainé par un attelage mélancolique propre à rebuter certains auditeurs.   

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La musique urbaine peut être considérée comme le mètre étalon de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine (9)

 

L’illustration de la pochette de Friday Forever rend vraisemblablement hommage aux nombreuses mains qui ont participé à la construction du nouvel ovni hip-hop d’Everything Is Recorded.

Richard Russel applique à merveille le proverbe « on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ». Boss de l’excellent label britannique XL Recordings et producteur émérite, le londonien alimente lui-même le catalogue de sa maison de disques en proposant ses arpèges groovy à un parterre d’artistes anglo-saxons. Le cheminement temporel se met en route avec le hip-hop addictif de 10:51 PM, bonifié par le flow divin du londonien Berwyn, et se poursuit avec le rappeur anglais Aitch et l’américain Infinite Coles sur la soul de 12:12 AM. Ce dernier n’est autre que le fils de Ghostface Killah, membre des légendaires Wu-Tang Clan, que l’on retrouve plus loin sur l’album avec le sombre 03:15 AM. L’on croise encore la londonienne Flohio sur le raggamuffin de 02:56 AM, l’irlandaise Maria Somerville sur le jazzy 04:21 AM ou le chanteur britannique A.K. Paul sur le R’n’B de 05:10 AM et de 10:02 AM.

Richard Russell concocte donc un fabuleux patchwork de musiques urbaines. Les titres de Friday Forever, chaque fois ponctuels aux heures annoncées de rendez-vous, feront assurément date dans l’histoire moderne du hip-hop.

 

 

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