Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
La Critique Selon Moi
11 novembre 2019

JEFFREY LEWIS & THE VOLTAGE – Bad Wiring (2019)

Jeffrey Lewis & The Voltage - Bad Wiring

 

 

 

 

 

 

  

 

 

De qui parle-t-on ? :

Auteur, compositeur et interprète américain, actif depuis 2017. Il est accompagné de ses fidèles The Voltage (autrefois les Los Bolts), composés de l’ancien batteur des regrettés Moldy Peaches, Brent Cole, et de la bassiste Mem Pahl.

 

De quoi parle-t-on ? :

Anti-folk pur jus qui mélange l’énergie du punk-rock et la musicalité de la folk-music.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le style plutôt entrainant est plus proche de la ferveur du punk-rock que de la douceur de la folk-music.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Jeffrey Lewis, derrière ses accords plutôt simplistes, maitrise parfaitement l’art de la mélodie.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le style, certes mélodique, sera surtout l’apanage des amateurs du punk-rock et de ses dérivés.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le propos rock simpliste et monocorde réagit bien aux tourments de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

La sortie d’un nouvel album ne semble pas particulièrement stresser le new-yorkais Jeffrey Lewis. Il faut dire que notre bonhomme est un habitué de l’exercice, agitateur de la scène rock américaine depuis la seconde moitié des années 90 et fort d’une créativité quasiment intarissable, ce chantre de l’anti-folk est déjà à la tête d’une discographie pléthorique.

Le look d’indécrottable branleur de l’américain, sa musique des plus simplistes et son chant à la grande nonchalance ne devraient logiquement pas intéresser l’auditeur normalement constitué. Mais l’énergie débordante et la grande musicalité d’un Exactly What Nobody Wanted, d’un Depression! Despair! ou d’un In Certain Orders provoquent un attachement inexplicable pour ce nouvel opus. Jeffrey Lewis et ses Voltage attisent aussi les braises en saupoudrant ces moments mélodiques de petites pastilles punk-rock, les brulants Except For The Fact That It Isn’t et LPs. La folk-music est évidemment aussi à l’honneur sur l’album avec les plus tranquilles My Girlfriend Doesn’t Worry, Till Question Marks Are Told et le final Not Supposed To Be Wise.

Interprété sous très haute tension, ce Bad Wiring génère de bien belles étincelles. Le rock primaire de Jeffrey Lewis, malgré son style antédiluvien, n’a jamais autant été dans l’air du temps.

 

 

Commentaires
A propos de papasfritas69

papasfritas69







La Critique Sous-Marine

LCSM







Musique de Pub

Musique de pub

Playlist 2024
Newsletter
29 abonnés
Derniers commentaires