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La Critique Selon Moi
19 septembre 2019

L’EPEE – Diabolique (2019)

L'Epée - Diabolique

 

 

 

 

 

 

  

 

 

De qui parle-t-on ? :

Supergroupe franco-américain composé du leader des The Brian Jonestown Massacre, Anton Newcombe, de l’actrice française Emmanuelle Seigner et du duo perpignanais The Limiñanas.

 

De quoi parle-t-on ? :

Ensemble furieux et bruitiste très proche du rock psychédélique des années 60 et 70, style évidemment très cher à Anton Newcombe et à Marie et Lionel Limiñana.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’on imagine bien l’intensité de ce rock dans les ambiances fiévreuses et embrumées des grands festivals de la fin des années 60.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Rock sans concession et plutôt noisy qui se bonifie à force d’écoutes.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Pas facile d’attirer le grand public avec ce rock psychédélique antédiluvien.  

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Attention à la migraine provoquée par l’écoute de ce rock bruyant et intense dégradé par l’étroitesse de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Anton Newcombe, leader des infatigables américains de The Brian Jonestown Massacre, le duo hexagonal The Limiñanas et l’actrice française Emmanuelle Seigner ne se quittent décidément plus. Après avoir collaboré sur le dernier exercice des perpignanais, Shadow People, les voici aujourd’hui réunis dans un supergroupe, L’Epée. Les quatre compères officialisent cette union sur un premier album aux accents rock diablement jouissifs, Diabolique.

Situées temporellement au début des années 70, lors d’une rencontre improbable entre Jacqueline Taïeb, les immenses Velvet Underground et les non moins immenses New York Dolls, les dix mélodies de cet opus initial sont interprétées sous très haute tension psychédélique. L’album reprend évidemment les codes déjà entrevus sur les opus des Brian Jonestown Massacre et des Limiñanas, comme sur Lou, Ghost Rider, Springfield 61 ou encore Un Rituel Inhabituel. Mais l’apport du chant véhément et froidement mécanique d’Emmanuelle Seigner, alternativement énoncé dans la langue de Shakespeare et dans celle de Molière, irradie de lumière le déluge de riffs des puissants et fiévreux Une Lune Etrange, Dreams, La Brigade Des Maléfices et le final Last Picture Shadow.

Avec le niveau de cet excellent et bien nommé Diabolique, le destin de L’Epée semble aujourd’hui plus proche de suivre les pas de la légendaire Excalibur plutôt que ceux du pauvre Damoclès.

 

 

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