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La Critique Selon Moi
17 mars 2019

POND – Tasmania (2019)

 Pond - Tasmania

 

 

 

 

 

  

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe australien, actif depuis 2008, qui a la particularité de compter en son sein un membre actuel, Jay Watson, et un ancien membre, Nick Allbrook, des immenses Tame Impala. Deux musiciens complètent le line-up, Jamie Terry et Shiny Joe Ryan.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le groupe affiche clairement aujourd’hui ses ambitions pop et abandonne définitivement les expérimentations bruitistes.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’on n’est pas encore au niveau de la danse, mais l’on s’en approche petit à petit.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

La fluidité harmonique est aujourd’hui un élément essentiel de la palette musicale des Pond.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Tasmania est encore plus accessible que le précédent album, The Weather, qui avait déjà certains arguments à faire valoir pour accrocher le grand public.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le groupe accentue encore ses nouvelles orientations synthpop et permet à sa musique d’accepter plus aisément les travers de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Huitième album en dix ans d’existence pour les australiens de Pond, le combo maintient donc son prolifique rythme de croisière vers la quête de la perfection harmonique.

The Weather marquait déjà un tournant dans l’approche mélodique jusque-là plutôt expérimentale des Pond, Tasmania explore un peu plus les grands espaces de la pop et de la musicalité. Le single Daisy ne laisse aucune place au doute, ses intonations tubesques démontrent déjà les intentions mainstream des originaires de Perth. L’electropop de l’addictif Sixteen Days est très loin d’inverser cette tendance. La langueur s’invite dans les arpèges des ballades eighties Tasmania et The Boys Are Killing Me. La synthpop fait ensuite son retour sur l’entrainant Hand Mouth Dancer. A part sur le très long Burnt Out Star, nous aurons peu l’occasion de reconnaitre la propension de Pond pour l’expérimentation, avec cet album les australiens assument pleinement leurs nouvelles orientations et souhaitent clairement s’adresser à un public moins aventureux et plus intéressé par la « normalité » musicale.   

Loin des triturations harmoniques et du noisy-rock qui firent autrefois leur renommée, les Pond évoluent aujourd’hui, non sans talent, vers une orchestration pop aérienne et solaire.

 

 

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