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La Critique Selon Moi
3 juin 2018

THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE – Something Else (2018)

 The Brian Jonestown Massacre - Something Else

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 1990, emmené par son leader Anton Newcombe, accompagné de Ricky Maymi, Collin Hegna, Daniel Allaire, Rob Campanella, Joel Gion et Ryan Van Kriedt.

 

De quoi parle-t-on ? :

Rock indépendant qui emprunte ses codes au shoegaze et au psychédélisme des années 70.  

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’intensité est une nouvelle fois au rendez-vous, pas à proprement parler pour la danse, mais au moins pour se déchainer lors des gigs du combo californien.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Malgré une fluidité plus présente qu’auparavant, il est nécessaire d’amadouer sur la longueur ce rock enlevé et bruitiste.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Cet opus baigne dans le effluves noisy, appréciées seulement par les amateurs de rock psychédélique et de shoegazing.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le noisy-rock a ce côté lancinant et plaintif qui a tendance à se dégrader avec la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Après avoir répandu son aura psychédélique sur le dernier exercice des divins Limiñanas, Anton Newcombe revient aux affaires courantes de son combo, The Brian Jonestown Massacre.

Something Else suit la ligne de conduite imposée usuellement par le californien, la production est une nouvelle fois assurée par A Recordings, le label qu’il a créé en 2008, et ne concède aucune part à une quelconque major. L’indépendance artistique règne en maitre dans le collectif de San Francisco et cet esprit libertaire transpire par tous les pores harmoniques de ce nouvel opus. Sur le bouillant single Hold That Thought, les Brian Jonestown Massacre semblent passer à la moulinette shoegaze un standard de l’immense Bruce Springsteen. Anton Newcombe a apparemment apprécié sa collaboration avec Marie et Lionel Limiñana, l’instrumental Animal Wisdom n’aurait pas fait tâche dans la tracklist du dernier opus du duo perpignanais, Shadow People. L’incandescence est toujours de mise, mais l’approche est moins expérimentale que sur le pénultième exercice, Don’t Get Lost. Anton Newcombe appose son chant guttural sur des morceaux à la « simplicité » et à l’attractivité extraordinaire, les addictifs et enlevés Skin And Bones, Who Dreams Of Cats ? et My Poor Heart ou encore le langoureux et sublime My Love. Seules les huit minutes de Silent Stream nous entrainent encore dans les limbes planantes et alambiqués du psychédélisme.

L’activité musicale du groupe californien est si prolifique que les spécialistes ont du mal à s’accorder sur la position de cet opus dans la discographie officiel des Brian Jonestown Massacre, le seizième, le dix-septième album studio… la réponse se situe vraisemblablement entre quinze et vingt. Mais finalement quelle importance, avoir une carrière aussi longue en vivant en marge des codes du show-business est en soi un petit exploit, mais faire perdurer dans le même temps un tel niveau d’exigence musicale confine tout bonnement ses auteurs au génie.    

 

 

Commentaires
J
En boucle sur ma platine D enfer!!!
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A propos de papasfritas69

papasfritas69







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