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La Critique Selon Moi
14 octobre 2017

BECK – Colors (2017)

Beck - Colors

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Projet solo du musicien et chanteur américain Beck Hansen, actif depuis 1988.

 

De quoi parle-t-on ? :

Beck change une nouvelle fois de direction, il s’oriente cette fois vers les dancefloor de la synthpop eighties.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Toute personne normalement constituée ne pourra résister à l’appel du dancefloor lancé par Up All Night ou par Dreams.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Beck fait un effort mélodique tout particulier pour s’attirer les bonnes grâces du grand public.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Il faut se préparer au tsunami que va provoquer le très festif Colors.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Synthpop dansante pur jus, extrêmement bien adaptée au format compressé.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Après avoir bercé notre mélancolie dans les mélopées dépouillées de Morning Phase, Beck Hansen invoque aujourd’hui le démon de la danse et nous invite sous la chaleur des sunlights et dans les reflets scintillants des boules à facettes.

Autant le dire tout de suite et ne pas se cacher derrière quelques fallacieuses explications, Beck recherche clairement le halo de lumière qui l’irradiait à l’époque de Odelay et de Midnite Vultures, il souhaite certainement aussi retrouver la popularité qui lui fait défaut depuis déjà quelques temps et, accessoirement, relancer sa carrière d’un point de vue purement comptable.  

Doit-on alors considérer que le natif de Los Angeles a signé un pacte avec le diable et que Colors est l’objet concocté par le Malin pour lui permettre de s’enrichir ? Artistiquement parlant, disons que non. Spécialiste du contre-pied musical, l’américain est déjà coutumier de ces revirements harmoniques aux antipodes. Si Colors est un tantinet plus putassier que ses prédécesseurs, il n’est qu’un intermède festif dans une déjà très longue discographie et ne préjuge en rien de la qualité des prochains albums de Beck.

Ceci étant dit, attachons-nous plus particulièrement au contenu de Colors. Il n’est ici un titre qui ne peut prétendre à devenir un single. Il y a bien sur les locomotives electropop que sont l’éponyme Colors, Dreams, Wow et le tube monumental Up All Night, qui n’a pas fini de faire danser les foules avec son gimmick ultra-accrocheur. Mais il y a aussi une autre série de morceaux, toujours dans la même veine synthpop, moins clinquants, moins superficiels et au final un peu plus consistants, l’on retrouve pêle-mêle le rock aseptisé de I’m So Free, la pop de Dear Life et de No Distraction ou encore la langueur de la ballade Fix Me.

A l’instar de ses nombreux autres opus, Colors est un objet unique dans la discographie de Beck. Seul problème, son propos synthétique et festif est loin de transpirer l’originalité. Mais qui peut dire au final qu’il a aimé tous les styles explorés par Beck ? Ceux qui préfèrent le folk ou une pop plus intimiste passeront leur chemin et attendront sagement la prochaine livraison de notre bonhomme, les autres, certainement les plus nombreux, se délecteront jusqu’à l’épuisement de ces nouveaux arpèges sautillants et entêtants…  

 

 

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