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La Critique Selon Moi
1 novembre 2014

I LOVE YOU BUT I’VE CHOOSEN DARKNESS – Dust (2014)

I love you but I've choosen darkness - Dust

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe Américain, actif depuis 2003, composé de Tim White, Edward Robert, Christian Goyer et Ernest Salasz.

 

De quoi parle-t-on ? :

Style qui oscille entre le Post-punk et la Cold wave. Sur ce nouvel opus, les Américains ont conservé leur côté sombre et un peu délaissé la part noisy de leurs débuts.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’album démarre sur les chapeaux de roues avec Faust, mais ralentit fortement par la suite. Seul Walk out imprime encore un rythme assez soutenu.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

I love you but I’ve choosen darkness essaye discrètement d’approcher la lumière et de se rendre plus accessible.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le groupe tente de s’ouvrir au monde, mais cette musique très spécifique restera l’apanage des amateurs du genre.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Moins bruitiste que sur Fear is our side avec un rythme plutôt lent ou mid-tempo, pas de souci pour une écoute en format compressé.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Toute cette attente pour ce résultat là! Une traversée de huit années, ponctuées d’émotions diverses : l’espoir rapide d’écouter un second album, puis la crainte ne voyant rien venir et enfin le désespoir pensant que le sort des Américains en était jeté.

Avec Dust, I love you but I’ve choosen darkness atteint à peine le niveau d’un sous Interpol, mais est-ce utile ? Vraisemblablement non, pour cela nous avons déjà… Interpol. Pourtant ce n’est pas le temps qui a manqué au groupe pour contourner l’écueil difficile du second album. Revenir avec une pale resucée d’un chef-d’œuvre, essayer de se raccrocher aux branches en gommant son côté noisy et tenter d’attirer le grand public, l’exercice s’avère très compliqué et risque de pas mal dérouter les fans glanés lors de la sortie de Fear is on our side.

Finalement Dust a un peu le cul entre deux chaises, trop commun pour transcender les spécialistes du genre et encore trop typé pour attirer d’autres auditeurs. Choisir l’obscurité peut-être une bonne chose à condition de ne pas se perdre en route et de ne pas y disparaître complètement…

 

 

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