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La Critique Selon Moi
1 octobre 2014

INTERPOL – El Pintor (2014)

Interpol - Elpintor

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Trio Américain, actif depuis 1998, composé de Paul Banks, Daniel Kessler et Sam Fogarino.

 

De quoi parle-t-on ? :

Cold wave bodybuildée et dynamique, assez loin maintenant du style de Joy division.  

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Post-punk qui bastonne pas mal et qui donne envie de se lever.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Beaucoup de bruit mais aussi beaucoup de belles mélodies avec des refrains plutôt accrocheurs.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Interpol a eu son heure de gloire en 2010 en première partie de la tournée de U2. Pour autant, le groupe n’a jamais connu la reconnaissance qu’il aurait mérité, il est maintenant certainement trop tard pour rattraper cette injustice.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Aux moments les plus noisy, le son de la guitare devient un peu suraigu et difficile à supporter lors d’une écoute au casque.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Le grand champion des arènes, El Pintor, était en représentation aujourd’hui. Issu de la grande famille de la Cold wave couillue, entrainé dans les plus grandes manades avec les plus féroces taureaux de la planète et ayant tourné avec les matadors les plus flamboyants, dont l’un des dinosaures de la discipline mais aussi l’un des plus performants, El Magnifico U2, le voici de retour après un passage à vide du à une vilaine blessure qui lui a fait perdre au passage une partie de ses forces (le bassiste Carlos Dengler).

C'était un peu oublié l'origine de son surnom, "Le Peintre", venu des litres de sang qu'il a répandu sur les sols d'innombrables arènes tel un artiste contemporain sur une toile. Sa longue absence n’a fait que décupler son envie de revenir et même si sa manière de toréer n’a guère évolué, il arrive encore, telles les légendes de la tauromachie El Cordobés ou El Joy division, à transcender les aficionados par l’intensité et le rythme de ses combats.

La mise à mort du jour, même si l’on n'attendait plus grand-chose de sa part depuis quelques temps déjà, a été fort honorable. Le public, fin connaisseur de corridas, a toutefois décidé, à l’heure où il a porté l’estocade, qu’El Pintor ne méritait quand même pas en récompense les deux oreilles et la queue.

 

 

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