De qui parle-t-on ? :

Groupe Anglais, formé par Pete Doherty, à l'origine projet parallèle des Libertines, dont le line-up fluctue pas mal. Pete Doherty est actuellement accompagné de Drew McConnell, Mick Whitnall et Jamie Morrison.

De quoi parle-t-on ? :

Garage-rock tendance British, mais plus complexe qu'il n'y parait avec des consonances Punk-rock (Fireman), Country-rock (Fall from grace), Reggae (Dr. No) et quelques ballades (Penguin et Minefield). Les chansons les plus classiques rappellent assez bien le style des Libertines.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

A part Fireman où on pourrait facilement entamer un Pogo, le rythme d'ensemble de l'album est plutôt mid-tempo.   

 Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Comme au temps des Libertines, Pete Doherty a conservé l'art de la ritournelle.  

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Un single comme Nothing comes to nothing peut facilement plaire au plus grand nombre, mais le côté un peu noisy de certains morceaux peut rebuter le quidam. 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Rock sans concession où l'Electro est bannie. Mais le son, plutôt bien produit, ressort bien en MP3.  

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Nonobstant les frasques tapageuses et les mauvaises fréquentations du bonhomme, il faut tout de même reconnaitre que Pete Doherty est un génie. Il insuffle dans sa musique ce côté poétique qu'il vénère tant. Que se soit avec les Libertines, en solo ou avec les Babyshambles on ressent en permanence cet esprit de liberté qui lui permet de jouer avec les genres et les ambiances, rendant ainsi ses albums toujours plus attrayants. En s'attaquant à plusieurs styles, ce nouvel opus brouille encore les pistes : Fireman que Johnny Rotten aurait pu chanter, le Reggae ou la Country et quelques chansons naïves. Pete Doherty, par l'entremise de ses Babyshambles, démontre encore une fois qu'il sait aisément user de tous les genres.

http://www.deezer.com/fr/album/6868237