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La Critique Selon Moi
2 septembre 2013

THE LOVE LANGUAGE – Ruby red (2013)

The love language - Ruby red

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe Américain, presque le projet solo de Stuart McLamb, avec un line-up aux contours assez flous. Pas moins de 20 musiciens et vocalistes ont participé à cet enregistrement.

 

De quoi parle-t-on ? :

Rock indépendant légèrement psychédélique, voire quelquefois légèrement Shoegaze. On a parfois l’impression d’entendre le Mercury rev de la grande époque ou un groupe malheureusement disparu de notre champ d’audition, I love you but I’ve choosen darkness.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le rythme est assez enlevé sur quelques morceaux (Calm down, First shot) mais cette musique aux contours assez sombres est plutôt dédiée à l’écoute. 

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

The love language joue avec des rythmes, des ambiances et des styles différents, concoctant un patchwork difficile d’approche lors des premières écoutes.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Il y a quelques titres pop, comme Hi life ou Knots, qui peuvent potentiellement plaire au plus grand nombre. Le côté psychédélique de quelques autres morceaux peut, à contrario, faire fuir l’auditeur non initié.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

L’utilisation d’une foultitude d’instruments impose d’écouter cette production en format non compressé.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Stuart McLamb est certainement un être torturé, on le sent dans la mélancolie de ces chansons pleines de noirceur. Pour autant, Ruby red n’incite pas le quidam au suicide et s’avère même plutôt enjoué. Le contraste entre cette sorte de Cold wave désespérée et cette pop lumineuse donne à cet opus des airs de grandeur laissant augurer un avenir radieux pour la suite de la carrière de The love language.

deezer

 

http://www.deezer.com/fr/album/6717868

 

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